Israël reporte le vote sur l’accord de cessez-le-feu à Gaza

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By mugiwara

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a retardé un vote crucial de son cabinet sur l’accord de cessez-le-feu à Gaza, initialement prévu jeudi, affirmant que le Hamas cherchait à modifier les termes de l’accord à la dernière minute.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a indiqué qu’un « point de détail » était en cours de résolution et s’est dit confiant que le cessez-le-feu débuterait comme prévu dimanche.

Bien que les négociateurs israéliens aient donné leur accord au projet, sa mise en œuvre nécessite l’approbation formelle du cabinet de sécurité et du gouvernement israélien.

Un désaccord de dernière minute

Selon des informations, le Hamas chercherait à inclure certains de ses membres dans la liste des prisonniers palestiniens devant être libérés dans le cadre de l’accord. Netanyahu a accusé le groupe de tenter d’obtenir des concessions supplémentaires, retardant ainsi le processus.

Le Premier ministre a déclaré que le cabinet ne se réunirait pas tant que le Hamas n’accepterait pas « tous les éléments de l’accord ».

De son côté, Blinken a qualifié ce retard de « normal » dans un contexte aussi complexe, ajoutant : « Nous sommes en train de régler ce détail. »

Les détails de l’accord

La première phase, prévue pour durer six semaines, comprend la libération de 33 otages, principalement des femmes, des enfants et des personnes âgées, en échange de prisonniers palestiniens détenus en Israël.

Israël s’engage également à retirer ses troupes des zones densément peuplées de Gaza et à permettre l’entrée de centaines de camions d’aide humanitaire chaque jour.

Les négociations pour la deuxième phase devraient commencer au 16e jour, avec pour objectif la libération des otages restants et un retrait total des forces israéliennes.

La troisième étape vise à restituer les dépouilles des victimes aux familles et à lancer un vaste plan de reconstruction pour Gaza.

Contexte du conflit

Le conflit a commencé en octobre 2023, après une attaque du Hamas sur le territoire israélien ayant fait plus de 1 200 victimes et entraîné la capture de 251 otages. En réponse, Israël a lancé une vaste offensive militaire à Gaza.

Depuis, le bilan humain est dramatique : plus de 46 000 personnes ont perdu la vie à Gaza, et la majorité des 2,3 millions d’habitants ont été déplacés.

Cet accord, soutenu par des médiateurs internationaux comme le Qatar et l’Égypte, est perçu comme une opportunité de mettre fin à un conflit dévastateur tout en permettant l’acheminement d’une aide humanitaire essentielle.