La rivalité fraternelle autour de la question du « favori » existe dans presque toutes les familles. Une nouvelle étude de l’université BYU explore cette dynamique et révèle que les parents montrent parfois un favoritisme subtil basé sur l’ordre de naissance, la personnalité ou même le genre.
Les découvertes clés de l’étude
- Les cadets privilégiés : Les parents tendent à accorder un traitement plus favorable aux plus jeunes enfants.
- Autonomie des aînés : Les enfants plus âgés reçoivent généralement plus d’indépendance et font face à moins de contrôle parental avec l’âge.
- Préférence pour les filles : Les parents montrent une légère préférence pour leurs filles, bien que ce biais soit souvent inconscient et non perçu par les enfants.
- Personnalité : Les enfants responsables et agréables, peu importe leur genre ou leur place dans la fratrie, reçoivent souvent un traitement plus favorable.
Pourquoi cela compte
Le professeur Alex Jensen, auteur de l’étude, met en garde : les enfants qui se sentent moins favorisés risquent davantage de souffrir de problèmes de santé mentale ou de développer des comportements problématiques.
Comment éviter les malentendus ?
- Écouter les enfants : Si un enfant exprime un sentiment d’injustice, cela mérite d’être pris en compte.
- Adapter son approche : Plutôt que de traiter tous les enfants exactement de la même manière, il est préférable de répondre à leurs besoins individuels.
- Partager des moments significatifs : Passer du temps ensemble, que ce soit pour des loisirs, des activités de service ou même des rituels familiaux, renforce les liens.
Un message d’espoir pour les familles
“Les parents n’ont pas à culpabiliser,” explique Jensen. “Cette étude est une opportunité de réfléchir et d’améliorer les relations familiales, petit à petit. Être patient avec soi-même et ses enfants, et créer des moments de qualité ensemble, peut avoir des effets incroyablement positifs.”
Et vous, pensez-vous que le favoritisme existe dans toutes les familles ?